Travaux réalisés dans notre sous-sol de 2014 à 2016
2013 quel bazar, mais surtout quelle honte !
Avril 2014
Un peu d'amélioration, mais encore beaucoup de travail à accomplir.
Juin et juillet
Mois consacrés à vider le sous-sol. Sacs à donner, trucs à vendre sur les petites annonces ...
Beaucoup de ménage a dû être fait.
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Août 2014
ça y'est, c'est parti !
Septembre 2014
Fiston si fière d'aider Papa.
Octobre 2014
Novembre 2014
Le désordre part et revient, mais ça avance !
Décembre 2014
Janvier 2014
5 mois de travail déjà été écoulés pour la salle familiale et la salle de musique.
Reste maintenant la chambre d'amis et la salle de lavage.
Pour préciser, le plancher que nous avons fait installer est un polymère connu sous le nom de polyaspartique. (pour plus d'informations, cliquez sur l'onglet ''polyaspartique'' sur la page d'accueil du blogue).
Défauts à réparer
Plusieurs réparations ont dues être faite après l'installation.
Des bulles du genre ont dues être sablées pour ré-appliquer par la suite un peu de polyaspartique.
Nous avons été dédommagés par la compagnie suite à cela.
Février 2014
Pourquoi ce désordre qui revient ? Parce qu'il a fallut vider nos autres pièces afin de les rénover elles aussi. Si c'était à refaire, on aurait fait autrement.
En apportant plusieurs meubles au rez-de-chausser ou en les entreposant dans un entrepôt, cela nous aurait permis d'être moins encombrés.
Encore du progrès. La chambre d'amis tout au fond est presque terminée.
Mars-Avril-Mai
Mois consacrés à terminer la salle familiale, la chambre d'amis et la salle de lavage.
Photos des autres pièces disponibles sous les autres onglets du blog.
Mai 2015
le sous-sol enfin terminé !
Juste à temps pour la fête d'anniversaire de notre grand garçon de 4 ans et avant l'arrivée de Bébé no 2 qui pointait son nez le 1er juin!
Fin juin 2015
Des centaines de petites bulles apparurent ... puis des milliers sur toute la surface du plancher.
Ces bulles grossissaient et finissaient par craquer en laissant s'écouler un liquide brunâtre odorant.
Nous avons dû arracher la bulle pour faire analyser le liquide sous le revêtement.
Les résultats ont démontrés qu'il s'agissait d'eau souillée qui provenait de sous notre dalle.
Notre plancher supposément à l'abris des
craquements se mettait à fendre ...
La salle familiale avait été à peine
utilisée 1 mois. Et bébé no2 venait de pointer le bout de son nez. Inutile de
dire que nous n'avions pas d'énergie pour se battre, mais nous devions le faire.
Après discussion avec le propriétaire de l'entreprise,
celui-ci nous mentionne que notre problème provient de notre béton et que cela
n'est pas couvert par l'entreprise.
Pourtant, on nous avait assuré que notre
béton était éligible pour recevoir ce produit et qu'il avait passé le test de
l'humidité. Hors, ce n'était plus le cas. Après plusieurs semaines à faire des vingtaines d'appels
téléphoniques pour parler à différents experts, la conclusion fut celle-ci: '' Notre
béton n'aurait jamais dû être revêtu de polyaspartique ni de tout autre
polymère puisque notre dalle étant construite dans les années 1930, n'a pas de
pare-vapeur, est très mince (moins de 3 pouces) et donc directement sur la terre (qui bien-sûr est humide).
Plusieurs professionnels nous ont dit que le simple fait de connaître l'année
de construction de la maison aurait dû sonner un son de cloche et indiquer au
''professionnel'' de ne PAS installer son polymère. La responsabilité lui
revient, mais pour le moment, nous payons son manque de professionnalisme.
Il a confirmé que le test qu'on avait fait sur notre dalle en janvier 2015 pour déterminer son taux d'humidité n'était pas suffisant. Ce test (d'impédence électrique connu aussi sous le nom Tramex) à suivre ...
De plus, Monsieur Payette (de même que plusieurs spécialistes à qui j'ai pu parler dont des ingénieurs en bâtiment etc) ont confirmé qu'un test d'humidité fait en hiver alors que les sols sont gelés ne sont pas fiables. C'est au printemps lors de la fonte des neiges que les problèmes d'humidité surviennent (...)Un test de chlorure de calcium a été fait à deux endroits sur notre dalle. Les résultats ont été très clairs. Notre dalle était trop humide et n'aurait jamais dû recevoir ce type de polymère. 
Le prix pour faire enlever le polyaspartique ? 1200,00 $.
La solution ? L'enlever nous-mêmes aux fils des mois et avoir recours aux petites créances.
Avec de la patience on y arriverait.
On le voulait notre sous-sol et on allait continuer de bûcher.
Septembre 2015 à février 2016.
Arrachage à temps perdu du polyaspartique.
Heureusement que notre petit homme continue de s'amuser comme il le peut ! La beauté d'être un enfant ...
Et voilà le travail. Nous avons réussit à arracher ce fichu revêtement.
Mars 2016
Scarification de la dalle qui permettra par la suite de recevoir une couche de nouveau ciment qui servira a niveler la dalle existante afin de recevoir par la suite un plancher flottant (installée sur une membrane Delta permettant à l'humidité de circuler).
Après beaucoup de poussière et de nettoyage, l'épreuve de la scarification était terminée.
Pour le plus grand bonheur de notre fils, quelques morceaux de dalle ont été arrachées ici et là.
Le simple fait que notre garçon ait toujours trouvé le moyen de s'amuser au sous-sol diminuait la lourdeur de notre projet interminable. Il ne s'est jamais plaint et n'a pas montré d'impatience.
Un exemple à prendre ...Avril 2016
Rendez-vous à domicile avec un spécialiste en béton afin de recevoir sa soumission pour notre dalle.
C'est une toute autre solution qu'on nous proposa ...
Avec ces trous, il a pu voir que notre dalle ne mesurait que 1 1/2 d'épaisseur seulement et que ce n'était pas une bonne idée de faire couler du nouveau ciment sur dalle si mince et vielle directement sur la terre. Nous aurons éventuellement des problèmes d'humidité.
La solution ? Casser la dalle, creuser environ 1 pied pour pouvoir par la suite étendre de la roches et y couler une nouvelle dalle de béton de 4 pouces.
Avons-nous arraché notre revêtement pour rien ? OUI !
Avons-nous scarifier notre dalle pour rien ? OUI !
Claque dans la face ? OUI, OUI ET RE-OUI !
On prend ça avec humour maintenant, mais il y a quelques semaines, ont avait simplement envie de se mettre en boule dans un coin et de pleurer toutes les larmes de notre corps ! Mais il fallait être forts et continuer. On allait l'avoir notre salle familiale ...
Alors c'était repartit !
Jour 1
on casse la dalle
on casse la dalle
On sort la dalle par chaudières ... des centaines de voyage jusqu'au container.
Au total: un container de 12 verges de béton et deux container de terre et de roc.
Jour 2 et 3
creuser et vider la terre
Jour 4-5
briser le roc
Jour 6
remplacer le poteau de soutien et vider le roc
Jour 7
faire entrer la poussière de roche pour le drain
Parmi ses plus beaux souvenirs ... y'a un peu de positif à tout ça !
Jour 8
Poser le drain au niveau
Jour 9
Rentrer 8 tonnes de roche 3/4 par la fenêtre avant
Jour 10
Couler la nouvelle dalle
Jour 11
La dalle bien que sèche en surface devra sécher durant 30 jours avant de recevoir notre plancher flottant. Disons que notre patience sera plus qu'aiguisée !
Petit homme qui aide toujours. :)
Comme dans toutes rénovations, c'est le chaos qui vient souvent gruger le plus d'énergie.
Vivre sur un chantier demande beaucoup de résilience et encore plus avec de jeunes enfants.
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Mai 2016
Une fois tous les murs repeint, nous pouvions enfin commencer l'installation du plancher flottant.
Juin 2016
Juste à temps pour les 5 ans de notre garçon !
Nous avons peine à y croire.
Ce vidéo contient le secret de ce qui m'a permis de tenir le coup durant ces derniers mois: la visualisation. Je visualisais mes enfants et les amis de mes enfants qui s'amuseraient dans notre sous-sol.
Visualiser les enfants, les entendre rire et les voir heureux était exactement mon point focus pour réussir à passer au travers cette épreuve.
À vous qui peut-être rénover et expérimenter des problèmes que vous croyez insurmontables, sachez que bien que cela vous paraisse parfois impossible et que la fin ne semble jamais arriver, vous finirez par passer au travers et vous en sortirez plus persévérant, patient et résilient. Nous avons eu plusieurs mois de découragement. Nous avions envie de tout abandonner. Nous n'avions plus aucune énergie physique et mentale, mais aujourd'hui nous regardons ces deux dernières années (surtout la dernière) et nous sommes impressionnés de voir que nous y sommes enfin arrivé. Un seul mot: c-o-u-r-a-g-e.
Merci de votre lecture,
Caroline
Qué obra!!! Mucho trabajo, ahora entiendo
RépondreSupprimerQué obra!!! Mucho trabajo, ahora entiendo
RépondreSupprimerGracia Ceci !! :) xox
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